dimanche 31 décembre 2017

Grippe interminable

Au bout de douze jours de grippe, de fièvre, de toux atroce, de nez transformé en robinet, de sinusite, de maux de tête, de faiblesse généralisée, etc., hier (vendredi), j'ai fini par appeler l'un après l'autre au moins douze médecins des environs. En vain : les trois quarts étaient en vacances, le dernier quart était complet pour la journée.
N'ayant vraiment pas la force de me traîner jusqu'aux urgences et d'y faire la queue pendant trois heures, j'ai donc appelé SOS médecins. 19 minutes de musique d'attente et de messages répétés pour m'entendre dire par un opérateur désolé "Je suis navré, mais à cause de l'épidémie, nous n'avons plus aucun médecin disponible dans votre secteur". Première fois que ça m'arrive, dites donc, et pourtant, dieu sait si j'ai pratiqué SOS médecin à l'époque où mes gamins tombaient systématiquement malades le samedi soir.

J'ai donc fini par prendre un rendez-vous pour ce matin (samedi), avec une remplaçante d'un médecin inconnu à qui il restait UNE place.
J'ai passé une douzième très mauvaise nuit,
Je suis allée à mon rendez-vous en fin de matinée,
J'ai attendu une heure parce qu'il y avait six personnes avant moi dans la salle d'attente,
Et puis la doctoresse m'a examinée cinq minutes,
Et elle m'a diagnostiqué une surinfection et donné une ordonnance.
On arrête le paracétamol, le sirop pour la toux, les lavages de nez à l'eau de mer et les inhalations aux huiles essentielles, et on passe à la grosse artillerie.

Après, toujours fiévreuse, faible, migraineuse, avec 47 mouchoirs roulés en boule jaunâtres et détrempés dans la poche droite et plus que cinq mouchoirs encore propres dans la poche gauche, et hypoglycémique par-dessus le marché, je suis encore allée dans quatre pharmacies différentes, sans en trouver une seule ouverte, parce qu'ici, les pharmacies ferment TOUTES entre midi et deux. Oui, même le samedi. (Je vous ai dit que je détestais la banlieue ?)

Mais dans l'après-midi, j'ai enfin pu acheter les médicaments.
Et j'ai commencé le traitement.
Et ce soir, pour la première fois depuis douze jours, non seulement je n'ai pas mal à la tête, mais en plus mon nez est à peu près débouché. Je respire. JE RESPIRE !

Moralité : les antibiotiques, c'est pas automatique, mais parfois, c'est magique.

vendredi 22 décembre 2017

Affiche de film - exercice d'observation



Un couloir du métro. Je m'arrête net.
— Les enfants, venez voir cette affiche. Je ne connais pas du tout ce film, je ne sais pas s'il est bon ou pas, mais qu'est-ce que vous voyez ?
— Des zens dans la zungle ?
— Tout à fait, mon Filou. Et ? Qu'est-ce que vous remarquez ?
— Comme d'hab, y a plus d'hommes que de femmes ?
— Exact, mais tais-toi, mon Grand, je voudrais savoir si les trois autres vont voir le problème. Regardez bien. Regardez leurs vêtements.
— La fille elle a des trucs courts et tout et pas les autres !
— Bravo, Mr Thing One. En effet. Si vous deviez aller vous promener dans la jungle, est-ce que vous iriez à moitié nus ?
— Bah non paske c'est pas pratique elle va se faire griffer par des branches et tout !
— Voilà. Donc on l'a habillée comme ça dans ce film juste parce qu'il faut qu'une femme soit toujours jolie et sexy alors qu'en fait c'est pas du tout logique. Et dans le même genre, ses cheveux ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Oui, Miss Thing One, je t'écoute.
— Elle a les cheveux lâchés alors que c'est n'importe quoi, dans la jungle elle va les emmêler et les avoir dans les yeux et vaudrait mieux qu'elle les coupe ou au moins qu'elle les attache, là c'est juste pour faire sa belle.
— Bravo tout le monde. Allez, venez, on s'en va.

(Il n'est jamais trop tôt pour faire contrepoint à la culture véhiculée par ces images)

(Chaque fois que je vois une affiche de ce genre, ça me met en rage)

(Grande discussion avec le Grand l'autre jour, qui reste convaincu que c'est une coïncidence si, dans SOS Fantôme, la – très jolie – fille possédée par un démon se dévoile, prend des poses lascives et veut coucher avec le héros, alors que le – très moche – garçon possédé reste tout habillé et ne semble pas particulièrement luxurieux)

mardi 19 décembre 2017

Kids United à Bercy

Quinze mille personnes à Bercy pour les Kids United, ça fait bien, disons... 6000 ou 7000 gamines de 5-15 ans en train de piailler ?

Et dire que ça faisait bien 30 ans que je n'y étais pas allée. Depuis que c'était moi, la gamine au milieu de 7000 autres venues écouter... Dorothée.

En tous cas, voilà, Miss Thing One a vu Nilusi lors de son tout dernier concert avec le groupe, même si nous étions tellement loin que sans les écrans on aurait pu nous refourguer un vieux barbu à la place de la jeune chanteuse et nous n'y aurions vu que du feu. Nous avons vu défiler des invités que nous ne connaissions ni elle ni moi, nous avons dansé à nos places et dans les allées, les mères ont pris leur revanche sur les fillettes quand est venu le tour de Alors regarde de Patrick Bruel (Miss Thing One n'avait pas l'air de trouver ça tout à fait convenable, toutes ces femmes d'âge respectable qui connaissaient les paroles beaucoup mieux qu'elle), nous avons même eu droit à, je cite, "LA chanson de Disney que les enfants adorent et que les parents déteste" (J'ai échangé un regard consterné avec la mère la plus proche : "Oh non, ils ne vont pas nous faire Libérée Délivrée ?" Eh si !)

Et même si j'avais pris ça comme une BA, je dois avouer que dans l'ensemble, même moi, je me suis bien amusée.

ALLEZ BERCY ON VOUS ENTEND PAS  !* Tous en chœur : "On écrit sur les murs à l'encre de nos veines..."

Voyez, je vous dis la vérité !

Même avec le zoom, c'est tout juste si on pouvait les compter...
(Et là, je suis formelle, y a une intruse)


(Si vous ne comprenez strictement rien à ce billet, c'est sans doute que vous n'avez pas de fille pré-ado. Tant pis pour vous.)

* Menteur !

dimanche 17 décembre 2017

Robot ménager

J'ai rêvé que j'étais un robot. Un robot en métal, humanoïde, un peu genre C-3PO dans Star Wars. Le matin, on me donnait toute une liste de tâches à accomplir, genre vider le lave-vaisselle, changer le tuyau de douche cassé, vérifier le contenu de la trousse des enfants, vider le seau à compost, prendre rendez-vous avec l'orthophoniste, recoudre un bas de pyjama déchiré. Je réalisais les tâches une par une, méthodiquement, et à chaque fois que j'arrivais au bout de l'une d'elle, je faisais une petite croix sur la liste.

Heureusement, je me suis réveillée, et je me suis rendu compte que ce n'était qu'un rêve. Ouf.

samedi 16 décembre 2017

A vau l'eau

Allemand du soir, bonsoir. Au bout de quelques mois à m'être reposée sur mes lauriers, je me suis rendu compte qu'il fallait que je reprenne les choses en main si je ne voulais pas que les notes de mon grand garçon de seconde replongent.

— Alors, exercice numéro 3, on y va. "Ich glaube, dass..."
— Ça veut dire quoi, "glaube" ?
— Croire. Bon sang, mon grand, tu le savais, l'année dernière ! Tout ton vocabulaire est parti à vau l'eau !
Il me regarde d'un air ahuri. Je m'énerve :
— Ben quoi ? C'est vrai !
— Que mon vocabulaire est parti à vélo ?

Il a dû penser qu'à force de parler bicyclette, j'avais définitivement perdu la boule.

vendredi 15 décembre 2017

10 kilomètres dans la gadoue

Dimanche dernier, plus de huit ans après la dernière fois, j'ai participé à une course à pied officielle.

Enfin, quand je dis huit ans, c'est faux. Il y a deux ans, j'avais déjà essayé de m'y remettre. Je m'étais inscrite à une course. Mais après une première boucle de 5 km, quand je m'étais rendu compte que j'étais la toute dernière et surtout que mes jambes refusaient de me porter plus longtemps, j'avais abandonné au milieu. J'étais repartie morose, en ayant envie de crier à tout le monde "Oui mais depuis la dernière fois j'ai eu trois enfants, d'abord ! Et une grossesse gémellaire qui m'a fait prendre du poids et perdre des muscles ! Et quasiment pas une seconde pour faire du sport !" Sauf que bon, les coureurs à qui j'aurais voulu crier ça étaient beaucoup trop loin. A part les quelques-uns qui étaient déjà arrivés parce qu'ils avaient fait deux boucles avant même que moi je termine péniblement la première. Frimeurs.

Bref, dimanche dernier, j'ai réessayé. Cette fois, ça faisait quelques mois que j'essayais d'aller courir plus ou moins régulièrement, donc j'avais bon espoir d'arriver au bout, en mettant le temps qu'il faudrait. Autrefois, avant d'avoir les sales mômes, je faisais 10 km en une heure. Alors maintenant, allez, une heure et vingt minutes ? Une heure et demie, au pire ?

J'étais motivée, je vous jure. Mais quand mon réveil a sonné, parce que la course était à 9h30 et que donc j'avais dû mettre mon réveil, à 7h30, un dimanche,
quand j'ai vu qu'il ferait encore nuit même au moment où je partirais de la maison,
quand j'ai vu que dehors, c'était le déluge,
quand j'ai vu qu'il faisait 4 degrés,
j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à ne pas renoncer.
(Et accessoirement, je me suis demandé pour quelle raison je n'avais pas choisi de faire ma première course depuis huit ans au printemps. Qu'est-ce qui m'a pris ? C'était si urgent que ça ?)

J'y suis allée, néanmoins. A vélo, même, pour me mettre en jambe (et puis parce que ça évite de revenir en métro, rouge, trempée, gadouilleuse et malodorante, sous le regard horrifié des autres passagers) (et sans un bouquin à lire) (c'est surtout ça, en fait).

Cela dit, comme j'ai un faible pour les situations cocasses, contre toute attente, sur la ligne de départ, j'étais de bonne humeur. Hilare, même. Tout le monde râlait, parce qu'il pleuvait encore, et surtout parce que le parcours était en grande partie en forêt, sur des chemins de terre. Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, n'est-ce pas ? La terre, quand il a plu pendant des heures non-stop, ça devient plus liquide que solide. En clair, il y avait des grandes portions de l'itinéraire où la boue était telle qu'on ne pouvait pas courir : tout au plus pouvait-on marcher, en faisant très attention où on mettait les pieds, sous peine que l'épreuve de course se transforme en concours de natation.

Et donc j'ai couru, marché, pataugé, nagé. Et je suis arrivée au bout, sans m'être arrêtée une seule fois, sans avoir été tentée de renoncer. Je n'étais pas la dernière, même pas dans les cinquante derniers, je pense. (En fait je me rends compte à l'heure où j'écris ces lignes que je ne suis même pas allée voir mes résultats, tellement je m'en fichais. Je viens de le faire : j'étais la 680e sur 763, soit la 50e de ma catégorie, "femme d'un âge respectable" – en vrai on dit vétérane). Et j'ai mis moins de temps que prévu. 1h et 10 minutes, soit juste une minute par kilomètre de plus qu'il y a une dizaine d'années. Ça pourrait être beaucoup mieux, ça pourrait être bien pire. Mais surtout, ce qui compte, c'est que je suis arrivée au bout. J'ai relevé le défi. Je peux encore le faire. Et je suis revenue drôlement fière de moi. Et ça, ça n'a pas de prix. Je recommencerai, c'est sûr. Peut-être même un jour sans gadoue, pour varier les plaisirs.

(J'aimerais vous dire que mes enfants m'ont applaudie quand je suis arrivée, mais pas du tout, ils ont à peine levé le nez de leurs Lego. Ils voulaient tous que je leur file ma médaille, par contre...)

dimanche 3 décembre 2017

Echange de maison

Cet été, j'ai passé deux semaines à Londres avec ma mère, ma soeur-ado, et les Things (pendant que Darling emmenait le Grand et le Filou à la mer). Je m'étais promis de vous raconter nos vacances, ce que je n'ai pas fait, et de vous envoyer des cartes postales virtuelles, ce que je n'ai pas pu faire. Mais surtout, je voulais vous raconter comment nous avions fait pour loger à Londres, à cinq, pendant 14 nuits, sans devoir braquer une banque ou vendre un enfant.

La réponse tient dans les trois mots du titre : échange de maison.

Si jamais certains d'entre vous ne connaissent pas le concept, c'est tout simple : vous allez loger chez une famille qui, en retour, vient loger chez vous, soit à la même date, soit en décalé dans le cas d'un échange non-simultané. C'est gratuit (sauf l'inscription au site), ça repose sur la confiance (les problèmes sont très rares, mais il y a une assurance), et c'est génial. Non seulement pour des raisons économiques (c'est LE frein aux vacances, surtout quand on a un certain nombre d'enfants et qu'on veut partir plus qu'un weekend : trouver un hôtel ou une location à un prix raisonnable pour cinq ou six est impossible), mais aussi parce que ça permet de vivre dans un endroit vivant, comme les autochtone, avec une cuisine (ce qui évite de se ruiner au restaurant ou de se contenter de sandwichs), avec des jouets (qui vous sauvent la vie quand vous avez des mômes), avec une machine à laver, des livres, des DVD, des vélos, etc., selon l'endroit où l'on tombe.

Mes parents avaient pratiqué quelques fois quand j'étais adolescente, et je me souviens en particulier de quinze jours dans une très belle maison au bord de la mer en Toscane ; par la suite, ma mère était aussi allée en Californie, à l'époque où Internet n'existait pas et où il fallait mettre une petite annonce dans un catalogue et contacter les gens par lettre ou téléphone. Je m'étais toujours promis d'en faire autant, mais malheureusement, Darling fait partie de ces gens qui ne supportent pas l'idée que des inconnus puissent fouiller dans leurs sous-vêtements ou lire leur correspondance de jeunesse (alors que, soyons clairs, non seulement les gens qui viennent en vacances dans votre région ont autre chose à faire qu'espionner votre vie intime, mais en plus, même s'ils tombent sur un sex-toy rigolo ou le journal intime où vous confiiez vos amours impossibles à quinze ans, on s'en fiche complètement, non ?).

Du coup, quand nous avons décidé d'aller à Londres, c'est ma mère qui a mis sa maison sur Homelink, et j'y ai ajouté la maison de ma grand-mère en Italie pour augmenter nos chances. Nous nous y sommes prises un peu tard (les gens commencent à proposer des échange environ six mois avant les vacances, or nous étions déjà au printemps), mais par miracle, après vingt ou trente tentatives vaines, nous avons trouvé une famille qui a accepté un échange non-simultané : ils étaient absents en août et voulaient bien nous céder leur maison si nous pouvions faire en sorte de libérer la nôtre pendant les vacances de Noël. Et voilà comment nous avons eu à notre disposition, pendant quinze jours, une maison dans une ruelle adorable et typiquement anglaise, avec quatre chambres, trois salles de bain, une grande cuisine, le tout près d'un très grand parc et pas loin d'une station de métro qui conduisait tout droit vers le centre de Londres.
Et franchement, ces vacances font parties des meilleures vacances que j'ai passées depuis la naissance des Things. Puisque, pour la première fois, nous avions le temps de profiter de Londres (alors qu'à chaque fois que j'y vais, c'est en coup de vent, justement pour des question de prix d'hôtel ou parce que je suis logée chez quelqu'un et que je ne veux pas abuser de son hospitalité), nous avons pu voir tout ce qui nous faisait envie, sans pour autant faire de stakhanovisme touristique.

J'ajouterai que ces échanges permettent aussi parfois de faire la connaissance de gens qui, par définition, sont ouverts d'esprit, curieux, et aiment voyager en découvrant la culture d'autres pays (plutôt qu'en se prélassant dans un club med aseptisé avec piscine et repas standardisés). J'ai même fini par recevoir des Danois chez qui je doute pouvoir aller moi-même, simplement parce qu'ils m'étaient sympathiques et que ma maison italienne était disponible aux dates demandées ; nous sommes arrivés là-bas quelques heures avant qu'ils repartent, et nous avons déjeuner ensemble dans une ambiance très détendue. De même, nous rencontrerons bientôt nos hôtes anglais à Noël, quand ils arriveront chez ma mère juste avant notre départ.

Pourquoi est-ce que je vous raconte ça maintenant ? Parce que sur Homelink, les échanges de proposition concernant les prochaines vacances d'été sont en train de commencer. Et que je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'en parle à ceux qui ne connaissent pas ou qui hésitent à sauter le pas. Les choix qui s'offrent à moi me donnent presque le tournis. Berlin ? Édimbourg ? Rome ? Bruges ? Aarhus ? Rennes ? Je ne pensais pas que j'aurai un jour l'occasion d'hésiter entre toutes ces destinations en ne m'inquiétant que du prix du transport... Vivement les prochaines vacances, où qu'elles soient !



PS: Homelink n'est pas le seul site qui propose ce genre de choses, mais après une rapide étude de marché, c'est celui qui nous a le plus convaincu, et c'était déjà l'organisation par laquelle passaient mes parents autrefois. Il va sans dire que ce billet est spontané et absolument pas sponsorisé !  

PS du 04-12 : pour ceux qui hésitent, on peut faire une inscription temporaire d'un mois gratuitement avant de s'inscrire pour de bon.

vendredi 1 décembre 2017

Marche surplace

Aujourd'hui, en conduisant Miss Thing One à son cours de danse, j'ai vu une femme qui arrivait en voiture au club (qui fait aussi salle de sport), et quand je suis repartie, j'ai vu qu'elle était en train de marcher sur un tapis roulant.
Elle est venue en voiture marcher sur un tapis roulant.

Non, ne me dites pas qu'elle n'aime peut-être pas marcher en ville, qu'elle a peut-être peur de marcher dehors alors qu'il fait nuit quand elle sort du boulot, qu'elle connaît le bois le plus proche par cœur, ou n'importe quelle excuse du genre. Pensez juste à cette société dans laquelle des gens sont tellement sédentaires qu'ils considèrent qu'ils doivent prendre le temps d'aller faire du surplace en marchant sur une grosse machine chère, électronique, et qui consomme de l'électricité.

Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à qui ça donne envie de tout faire sauter ?



(Le Grand était moins indigné que je l'aurais souhaité, jusqu'à ce qu'il apprenne que l'abonnement à la salle de sport n'était pas gratuit.) ("Tu veux dire qu'elle a payé pour marcher ? Mais elle est folle ?")