dimanche 8 octobre 2017

Nuit Blanche 2017

Samedi soir, nuit blanche. Cette année, le programme ne m'enthousiasmait pas beaucoup, mais les enfants, à qui j'en avais parlé, voulaient absolument y aller.
— On va vraiment faire une nuit blanche ? Ou on va dormir un petit peu ? avait demandé Mr Thing Two, enchanté à cette perspective.
— On va pas dormir la moité de la nuit, et l'autre moitié, on va dormir ! avait proposé le Filou.
(Inutile de dire qu'à 22h30, ils pleurnichaient déjà qu'ils étaient mooorts de fatigue, et qu'ils voulaient "zuste aller dans mon lit", dixit le Filou qui s'est endormi sur mes genoux avant même de faire une seule station de RER).

Et donc, nous avons fait un petit tour. Nous avons vu des gens couverts de paillettes danser au forum des Halles, nous avons vu l'intérieur de l'église St-Eustache avec une vidéo bizarre sur grand écran, nous avons vu des lettres géantes qui disait "Le quai des mots" sur les bords de Seine, mais à l'envers (ce n'est qu'après coup que nous avons compris qu'on était censé lire le message depuis la rive opposée). Et c'est à peu près tout.

Mais ce n'est pas ça que nous retiendrons de cette soirée. C'est cette rencontre avec un homme qui nous a demandé très poliment, en anglais, la permission de nous interviewer deux minutes pour la radio, parce qu'il avait du mal à trouver des gens de plus de trente ans, et surtout des familles, qui habitaient à Paris depuis plusieurs années et parlaient correctement l'anglais. Il travaillait pour la BBC, et avait un accent britannique d'une pureté telle que j'aurais pu me faire interviewer toute la nuit rien que pour l'entendre parler, lui. Un grand moment de cette petite soirée !

2 commentaires:

  1. Comment a t'il su que vous parliez anglais? Vous parlez anglais en famille?

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    1. Oui, Darling et moi parlons souvent anglais entre nous, il a dû nous entendre.

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