mercredi 18 janvier 2017

Boulot : en avoir, ou pas

Je bosse, je bosse, je bosse. Et je bosse. Et je bosse. J'essaie de rattraper le retard pris sur mon planning. Je n'aurais jamais dû accepter ce roman en plus, en novembre. Je me couche tous les soirs à minuit passé. J'ai arrêté de faire du sport. J'ai fait une croix sur l'idée d'aller au cinéma, même si j'ai une place gratuite à utiliser. Je ne coche presque plus de cases de ma liste de choses à faire. Entre deux chapitres, je prends quelques minutes pour regarder sur Internet des recettes de cuisine ou des modèles de boucles d'oreilles que je n'ai pas le temps de faire. Et bien entendu, même si je pique du nez sur mon clavier pendant la journée, une fois le soir venu, je n'arrive pas à m'endormir : passer douze heures par jour devant un écran n'a jamais favorisé le sommeil. Du coup, je passe des heures à calculer le nombre de pages qu'il faudra que je traduise le lendemain ou à repenser avec horreur à toutes les démarches administratives ou aux fiches de lecture que je n'ai pas faites.

Cependant, vous l'aurez remarqué, je continue à bloguer. J'ai songé à m'arrêter quelques semaines, mais je me suis dit que j'allais plutôt publier des textes courts jusqu'à ce que j'arrive à reprendre un rythme normal. J'aimerais bien vous parler du dessin animé Ballerina et de ma sortie avec Miss Thing One, pourtant. Peut-être demain. Ou jeudi. Ou jamais. Il y a plusieurs sorties que j'ai faites à Noël qui attendent encore d'être mentionnées ici...

Allez, je file au lit. Plus que deux semaines et deux jours à tenir. Je devrais y arriver. Je vais essayer, en tous cas.

Et pendant ce temps-là, Darling, lui, s'est retrouvé brutalement au chômage. Certes, cela signifie au moins qu'il peut aller chercher les enfants à l'école, mais la plus grande partie des choses que je dois faire ne peuvent l'être que par moi, ou alors cela prendrait autant de temps de lui expliquer que de le faire moi-même. Donc il passe une partie de ses journées à se tourner les pouces, et à me taper sur les nerfs, que j'ai fragiles, forcément.

Le monde est mal fait, parfois.
(Demain, quelques pollyanneries ?)

6 commentaires:

  1. Petite suggestion en passant : Darling peut peut-être s'essayer à la cuisine, non ? Car quel plaisir de se mettre les pieds sous la table avec une longue journée de travail !

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    1. Mmm, ça ne s'apprend pas du jour au lendemain, quand on ne sait même pas faire un œuf au plat... Pour l'instant, quand je veux me mettre les pieds sous la table, il fait des pâtes à la sauce tomate ou une picardise ; ça ne va pas plus loin ! Je crois que la cuisine restera toujours mon domaine, comme nous l'avons décidé au début de notre vie commune. Mais quand j'ai préparé le repas ou un gâteau, je laisse la cuisine en vrac, et c'est lui qui range et s'occupe de la vaisselle !

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  2. Je vois le dilemme.
    D'une part, je me suis fait la même constatation dans les collocations : si quelqu'un est au chômage, on se marche vite sur les pieds. Dans le cas présent, quand les enfants étaient à l'école et le mari au boulot, tu n'étais pas déranger (même si c'est maladroit de le formuler comme ça).
    D'autre part, moi j'aime faire la cuis- MA cuisine, ma lessive, mes courses. Ce sont des moments où je ne pense à rien, des sortes de communions avec moi-même. Donc, à part la lessive qui peut prendre du temps, je ne gagnerais pas grand chose à les déléguer.

    N'empêche tiens si! Tu peux lui déléguer temporairement : les lessives (programmation, étendage, pliage), le ménage, le bain des enfants, et 80% de l'histoire du soir.

    L'autre dilemme, évident -et je me répète-, c'est qu'on perd un facteur régénérant qu'on trouvait dans le sport et les sorties. Dans récréation il y a re-création.

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  3. Tu sais, un mari, c'est comme un enfant, tu prends le temps de lui expliquer comment on fait (et c'est vrai que ça irait plus vite de le faire) mais après, il est autonome !
    Il peut toujours éplucher les légumes, non ?
    Mais j'ai un mari qui cuisine, alors me tais !

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  4. Ça faisait un petit moment que je n'étais pas venue sur ton blog. Du coup, je viens seulement d'apprendre la nouvelle pour Darling. Pfff quelle tuile !
    Je lui souhaite de vite retrouver du boulot...
    Et bon courage à toi !

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