mardi 4 octobre 2016

Privée de Decathlon

Vendredi, j'écris à une éditrice dont les bureaux sont proches du Decathlon :

Je dois aller acheter un kimono pour l'un de mes gamins qui commence le karaté, mardi ou mercredi matin, je peux passer te voir avant ? Juste quelques minutes, histoire de vérifier le planning des traductions à venir et de parler de mes dernières lectures ?

Sa réponse :

Pas de problème, mardi à 10h ? Quel âge a ton fils ?

Je lui dis que c'est Mr Thing Two, six ans. Ce matin, quand j'arrive dans son bureau, elle m'accueille en souriant :
— Bonjour ! Alors, commençons par les choses importantes.
— Le planning des traductions ?
— Non. Tiens !

Sur quoi elle me tend un sac qui contient deux kimonos, taille 6 ans et taille 8 ans. Son gamin a fait du karaté, lui aussi, et il a grandi.

Du coup, à cause d'elle, je n'avais plus d'excuse d'aller au Decathlon, et je n'ai pas pu revenir avec deux paires de gants, cinq paires de chaussettes, une gourde, des lunettes, trois bonnets, un jogging, des chaussures de sport, un ballon, une couverture de pique-nique...
(J'ai rapporté plein de bouquins, par contre.)

3 commentaires:

  1. Comme quoi ça vautle coup de communiquer!!

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  2. Comme quoi ça vautle coup de communiquer!!

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  3. Si nous arrivions tous à faire circuler les affaires qui ne nous servent plus.
    Ici, nous avons une cabane à livres mais malheureusement ils les tamponnent. Il faut que je trouve où donner ceux que je ne peux garder.

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