samedi 28 décembre 2013

Le Grand Robert, Alain Rey et la syntaxe

Parmi les cadeaux que m'a apporté le Père Noël, il y a le Grand Robert sur CD-rom, qui devrait m'être bien utile dans mon travail, et que je me fais une joie de découvrir.

Dès que je l'ai trouvé sous le sapin et débarrassé de son papier cadeau, j'ai ouvert avec bonheur le grand coffret rouge, et tout naturellement, j'ai commencé à lire l'introduction d'Alain Rey, présentée comme une lettre manuscrite collée à l'intérieur du couvercle.

Cela commence ainsi :
Chère lectrice, cher lecteur,
Avant d'ouvrir le coffret magique destiné à vos écrans, je tenais à vous remercier...
Heu...
Hein ?
Pardon ?

J'ai relu trois fois ces quelques mots, mais le doute n'était pas permis. Dans ce superbe coffret contenant la référence absolue en matière de langue française, l'introduction rédigée par le plus prestigieux des linguistes commence dès les premiers mots par une faute de syntaxe. Le sujet sous-entendu de la subordonnée à l'infinitif devrait être le même que le sujet de la principale. Sauf que c'est moi qui ouvre et lui qui remercie. Autant dire que si j'écrivais ça dans une traduction, un correcteur me tomberait dessus illico.

Je me demande si on peut demander un remboursement ?
(Et garder le CD-rom quand même, bien sûr !)

1 commentaire:

  1. Rah, les nazes ! (Je me le suis offert avant Noël, mais j'ai pas lu l'intro.) Le contenu est plutôt sympa, heureusement.

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