samedi 15 juin 2013

Boomerang enterré

Je ne voudrais pas critiquer, mais l'auteur du roman que je suis en train de terminer de traduire  laborieusement écrit comme un pied. Choix de vocabulaire contestable, retours à la ligne incessants pour donner l'illusion d'un rythme soutenu, métaphores douteuses...

La toute dernière phrase qui m'a fait tiquer :
C'était une histoire qu'il croyait ensevelie dans un passé lointain, mais qui lui revenait comme un boomerang par l'intermédiaire de cet inconnu.
Je ne suis certes pas une spécialiste du boomerang, mais il me semble qu'on ne l'ensevelit pas, et que si on le faisait, il y aurait peu de chances qu'il revienne, je me trompe ?

1 commentaire:

  1. Oui, mais d'un autre côté, il ne considérait pas l'histoire comme un boomerang, tant qu'elle ne lui était pas revenue en pleine figure. Il pensait que c'était définitivement enterré, sauf qu'il s'est trompé.
    Effectivement, la multiplication des métaphores n'est pas légère, légère, mais du point de vue logique ça ne me choque pas. Ou alors mets ça sur le compte du syndrome du lundi matin.
    D'ailleurs, en fait, ce n'est pas un boomerang, c'est un jokari : il a oublié de couper l'élastique quand il a enterré la balle. :P

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