samedi 6 avril 2013

On ne regarde pas dans l'assiette du voisin

Pour le Petit, j'avais mixé un reste des lasagnes délicieuses que nous avions mangé la veille avec un peu de lait, pour que ce ne soit pas trop sec. Il y avait des morceaux, mais petits, et rien de dur. Des féculents, des légumes, de la viande, de la béchamel. Ça me semblait parfait.
Il en a mangé trois cuillerées, puis a refusé d'ouvrir la bouche.
Sale gosse.

Pour les cinq autres, j'avais fait une grosse soupe, aux légumes d'hiver et légumineuses, que j'avais consciencieusement mixée pour éviter les "Beurk, j'aime pas les haricots secs et encore moins les lentilles" et les "Au secours, il y a un truc vert dans mon assiette, je crois que c'est un poireau, sauve qui peut". J'avais fait griller cinquante grammes de lardons pour en ajouter un peu dans chaque assiette. C'était très bon.
Miss Thing One en a mangé trois cuillerées, puis a décrété qu'elle n'en voulait plus.
Petite peste.

Pendant le dîner, excédée par le Petit qui braillait qu'il avait faim (mais pas de lasagnes), je lui ai fait goûter un peu de soupe dans mon assiette. Il en a redemandé aussitôt.
Cinq minutes plus tard, Miss Thing One mangeait les lasagnes en miettes de son frère et le Petit la soupe épaisse de sa sœur.
Bon, mais de quoi je me plains ? Au moins, nous n'avons rien jeté, ce soir.


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