mardi 5 mars 2013

R.A.S. (désolée)

J'ai donc téléphoné à mon fournisseur d'accès internet, le ventre noué. A tord. Le temps d'attente était raisonnable ; l'opératrice qui m'a répondue s'est montrée aimable ; elle ne m'a pas posé de questions idiotes comme "Avez-vous vérifié que le câble du modem était branché ?", elle a fait un "test à distance" qui a pris deux minutes, et elle en a conclu qu'il fallait que je me rende dans la boutique la plus proche pour faire changer mon modem gratuitement. A ma demande, elle m'a même donné les adresses, puisque je ne pouvais pas les chercher sur Internet, forcément.

C'est ainsi que j'ai découvert que par chance, il y avait une de ces boutiques à quelques minutes de chez moi à peine, tant et si bien que j'ai pu m'y rendre quasiment dans la foulée.

Dans la boutique, je suis tombée sur une personne charmante, qui m'a échangé le modem sans faire d'histoires, et m'a même remis une attestation de retour affirmant que j'avais aussi restitué un certain nombre de choses que j'avais omis d'apporter (essentiellement des câbles divers et variés).

Dans la foulée, elle m'a appris que contrairement à ce que je croyais, je pouvais avoir le câble dans ma nouvelle maison, et que je n'aurais donc pas besoin de changer de fournisseur au moment de mon déménagement, ni d'adresse email, ce qui m'ôte une belle épine du pied.

Ajoutez à ça qu'un voisin a gardé les Things plus d'une heure au square ce matin pour que je puisse bosser ; que sa fille, que j'ai gardée en échange cet après-midi, s'est très bien comportée ; que les enfants ont tous fait la sieste pendant deux heures, ce qui était inespéré ; que j'ai bien avancé ma traduction ; que mon gratin de chou-fleur n'était pas brûlé, cette fois ; et que j'ai reçu un gros chèque inattendu...
...et vous comprendrez à quel point j'étais furieuse en fin d'après-midi.

En effet, moi qui m'étais réjouie à l'avance de vous raconter mes mésaventures, qu'allais-je bien pouvoir bloguer ?

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