lundi 13 février 2012

Les petits maux de la grossesse (8) : pipiiiiii !

J'ai d'abord voulu intituler ce billet "pipiiiiii !", puis je me suis dit que ce n'était pas sérieux, et j'ai opté pour "Les troubles urinaires". Puis je me suis dit que de toute façon, ce blog n'avait pas vocation à être sérieux, et j'en suis revenu à "pipiiiiii".
(Je sais, c'est passionnant.)

Je ne vais pas en faire des tartines là-dessus, car c'est un des "petits maux" les plus connus. A ma connaissance, toutes les femmes enceintes en souffrent, souvent au début de la grossesse pour des questions hormonales, mais surtout au dernier trimestre, car le bébé appuie sur la vessie. Quand il ne la confond pas avec un ballon de foot, ce qui est moyennement agréable.
Des solutions ? Aucune. A part boire moins, bien entendu. Ce qui n'est pas du tout, du tout, du tout conseillé. Car les femmes enceintes sont particulièrement sujettes aux infections urinaires. Et toutes celles qui ont déjà connu ça savent à quel point c'est douloureux.
(Et quand ça vient en sus d'une mycose, je ne vous dit pas. Si, je vous dit ? Non, je ne vous dit pas.)
Par ailleurs, si on essaie de résister le plus longtemps possible, on risque des problèmes d'incontinence. Ce qui n'est pas très gai non plus.

Cependant, il faut avouer que cette vessie qui se rappelle à vous toutes les heures, à moins de toilettes inaccessibles ou dégoûtantes, ce n'est pas très grave. Un peu casse-pied, mais pas très grave. De jour.
La nuit... Ce n'est pas très grave non plus, mais c'est vraiment casse-pied. Même si ça permet de découvrir qu'on peut aller uriner aux trois quarts endormie, yeux clos, dans le noir complet, et reprendre ensuite son rêve là où on l'avait laissé (si un beau jeune homme figure dedans, sinon c'est moins intéressant).

Parfois, ça peut même s'avérer utile. Sans aller jusqu'à l'histoire de la dame qui a eu la vie sauve car son énième voyage aux toilettes lui a permis de découvrir un début d'incendie (elle ne devait pas encore avoir maîtrisé la technique du pipi endormie), il peut y avoir des situations où c'est bien pratique de se réveiller toutes les 90 ou 120 minutes. Quand j'étais enceinte du Grand, nous avons eu une fuite au plus grand radiateur de l'appart, qui s'est vidé petit à petit de son eau – un weekend, bien entendu. Le radiateur étant situé sous la porte fenêtre, très bas, il était impossible de mettre une grosse cuvette dessous : nous avons dû nous contenter d'un plat à gratin. Qui se remplissait donc assez vite. En deux heures, environ.
Vous me voyez venir ? Oui, j'ai profité de chaque lever-pipi de ma nuit du samedi et du dimanche pour vider le plat, et notre plancher a été sauvé.
Comme quoi, parfois, on trouve des raisons de se réjouir là où on ne s'y attendait pas.


(Ce qui me fait penser que je ne vous ai pas encore parlé de Pollyanna ! Ça ne saurait tarder...)

1 commentaire:

  1. Moi j'ai découvert une fuite d'eau terrible lorsque j'étais enceinte du 6ème : l'eau coulait du plafond... dans notre baignoire. En me penchant pour fermer le robinet à 3 heures du matin, j'ai senti de l'eau sur ma tête... J'ai été quitte à réveiller tout l'immeuble en commençant par le voisin directement au-dessus pour finir deux étages plus haut !

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