mercredi 25 janvier 2012

Amour-en-cage

Je n'ai rien contre les romans sentimentaux. Vraiment. Je n'ai jamais été lectrice d'harlequineries, mais j'aime qu'il y ait une histoire d'amour dans les romans d'aventure, d'humour ou autre qui me passent par les mains. Et je suis assez déçue quand ce n'est pas le cas.
Là, je suis en train de traduire ce qui pourrait être qualifié de chick-litt pour les adolescentes. C'est la suite d'un roman que j'avais traduit il y a quelques mois ; du coup, je me suis payé le luxe de ne pas le lire, pour préserver le suspense. Dans le premier volume, après quelques amourettes contrariées, l'héroïne se rendait enfin compte qu'elle était amoureuse de son meilleur ami, ce qui était évident dès le début. Qu'allait-il se passer dans le deuxième volume ?
Réponse : rien. J'en suis à la page 195, les deux amoureux sont séparés car l'un d'eux est parti étudier à l'étranger, et même s'il ont chacun un ou deux rivaux, pour l'instant, il ne s'est RIEN passé.
Alors bon, je n'ai rien contre les romans sentimentaux, mais là, je m'ennuiiiiiiiiie. J'ai presque envie de prendre au mot l'éditrice qui m'a dit "N'hésite pas à couper s'il y a des longueurs" et de sauter une centaine de pages. Pas sûr que quiconque s'en apercevrait...

2 commentaires:

  1. Haha ! Ce n'est pas mon cher et tendre qui te contredirait ! Il adore la littérature de midinette (il est complètement fan de la série dont je viens d'hériter), mais il saute les passages qu'il juge longuets... enfin, tous les trucs qui ne font pas avancer les histoires de cœur, quoi !

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  2. Dis-toi qu'à ce rythme, il faudra encore quatre autres volumes pour qu'elle le retrouve... imagine le nombre de pages où tu vas t'ennuyer ! Je te plains !

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