mardi 22 novembre 2011

Boîte à gâteaux

Elle est pas belle, ma boîte à gâteaux ?
Je l'ai trouvée chez Marks & Spenser, à Londres, quand j'y suis allée quelques jours avec le Grand pour les vacances de la Toussaint. J'ai craqué tout de suite. Ces vieux bouquins, dont un en biais (la boîte n'est donc pas rectangulaire, ce n'est pas une illusion d'optique), cette tasse de thé, les titres des livres... Le coup de foudre !
Les biscuits qu'elle contenait à l'origine ont été dûment grignotés, et depuis, ce sont mes propres créations qu'elle contient. Car depuis que les Things s'intéressent aux "tâteaux", je me suis mise plus intensément que jamais à la pâtisserie. Je n'achète presque plus de paquets industriels : chaque semaine, je fais au moins deux ou trois fournées d'amaretti, langues de chat, speculoos, "digestive biscuits", sablés, shortbread, cookies, financiers, etc.
Les petiots le savent si bien qu'en voyant l'image ci-dessus sur l'écran de mon appareil photo, l'autre jour, Miss Thing One s'est exclamé "tâteaux !"
Ce qui aurait dû me mettre en garde, bien sûr.
Ne jamais sous-estimer la malignité de deux enfants de dix-neuf mois.

Dimanche, nous prenons le thé dans l'après-midi - une tradition dominicale que j'adore - et puis je vais dans la cuisine vider le lave-vaisselle. Darling vaque à ses occupations dans une autre pièce. Nous laissons les Things sous la surveillance distraite du Grand, qui lit une bande-dessinée.
Soudain – il avait dû lever les yeux, étonné par le silence de ses frère et sœur –, je l'entends qui s'exclame :
— Mais... mais... Oh non ! Qu'est-ce que vous faites ?
D'un ton un peu plus ennuyé que quand il s'aperçoit simplement que pour la quinzième fois de la journée, ils ont vidé les étagères à leur porté, jeté tous les boitiers des DVD par terre, les ont ouvert, et sont en train de faire une bataille avec les disques.
Je me précipite, et Darling aussi.
Les deux sales gamins étaient assis au milieu de la salle à manger, la bouche pleine, devant ma jolie boîte qu'ils avaient réussi à attraper sur la table, et étaient entourés de cannelés qu'ils avaient TOUS jetés par terre et déchirés en morceaux ou grignotés, un par un.

Le pire, c'est que depuis, ils n'en veulent plus, des cannelés. Ils ont décidé qu'ils préféraient les amaretti. A moins qu'ils ne s'offusquent que nous leur proposions des gâteaux déchiquetés ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire